Réunion
de bureau de l’UVTF, préalable à son
assemblée générale du 27 novembre 2005.
Béziers le 26 novembre 2005,
Chaque année, l’ANDA est reçue conjointement à la
FSTF et aux CTPR, par le bureau de l’UVTF et il est d’usage d’envoyer
par écrit, 10 jours à l’avance, les questions que l’on
souhaite voir aborder. Ainsi, lors de la précédente AG,
nous avions remis un dossier avec des
propositions :
- pour protéger les Présidences des pressions
- lutter plus efficacement contre l’afeitado avec des critères
plus sévères pour les analyses de cornes
- mieux encadrer réglementairement l’indulto pour lui rendre sa
valeur d’exception
Neuf mois et une saison taurine sont passés et ces trois
dossiers sont toujours d’actualité, nous n’avons donc pas
envoyé de questions pour cette réunion, les mêmes
maux appelant nos mêmes remèdes. Les Présidences
ont toujours besoin d’un statut leur permettant de ne pas subir les
pressions d’un mundillo toujours revendicatif, et/ou d’un public
toujours sans autre critère que le festif. Les analyses n’ont
pas décelé de paire de toros ‘positif’ sur les 4 cornes,
évitant le blâme alors qu’il y a eu recrudescence des
certificats d’arreglado et des toros avec manque de substance sur une
seule corne. Et l’indulto est toujours considéré comme un
outil de communication, avec le pompon à Bayonne et la
grâce d’un becerro en «non piquée»...
Mais il n’est pas question de se désespérer, puisqu’il
est difficile d’obtenir du concret de la part de l’UVTF sur ces 3
sujets, nous pouvons aussi nous cantonner à une demande simple
à satisfaire :
Modifier l’article 31-a) en supprimant l’interdiction d’introduire des
« banderoles autres que celles mentionnant le nom, l’insigne ou
le logo d’associations taurines régulièrement
constituées et déclarées »
Le public doit avoir le droit de s’exprimer autrement qu’en passant au
guichet et la rédaction de banderoles peut être un bon
moyen, dans le respect des droits, d’une expression éducative,
revendicative ou festive. L’article 31-a) ouvre la porte à des
tentatives de flicage des gradins, comme à Mont-de-Marsan cette
année, qui nient le rôle de juge populaire des gradins.
Par ailleurs, il nous vient d’Espagne une menace peut-être plus
inquiétante que la fièvre catharale ovine : le nouveau
règlement taurin andalou. Ce texte rédigé par et
pour le mundillo risque de s’étendre à d’autres provinces
espagnoles et à la France si nous ne réagissons pas. En
association avec la FSTF, l’ANDA va envoyer un mailing
à toutes les juntas, associations d’éleveurs et à
la presse espagnole afin de les alerter des risques que ce nivellement
par le bas fait courir à la corrida.
Les villes françaises de Arles, Cérêt, Nîmes,
Parentis et Vic-Fezensac montrent, saison après saison, que la
corrida est viable avec un tercio de piques à deux rencontres au
minimum. Il ne tient qu’aux autres villes de les imiter.
Ce courrier doit être l’occasion de prendre la main et
d’influencer ‘vers le haut’ nos amis espagnols :
En modifiant les articles 83 et 84 sur le nombre minimum de rencontres
préalables à une vuelta al toro et à un indulto,
l’UVTF doit saisir cette opportunité de rendre la corrida de
toros plus belle et plus facile à défendre par tous ses
amoureux, dont nous sommes...
ANDA.